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  • valerie.ramanantsoa

Photo reportage mission bilan janvier 2018 (2/2)

Dernière mise à jour : 9 mars 2018

Afin d'évaluer les possibilités d'activités extra-scolaires en langue française, les enseignants nous ont permis de passer du temps avec quelques élèves.

François a initié les grands du CM2 au frisbee et à la pelote basque. J'ai joué au mikado avec ceux de CM1 et CP1 et lu un imagier avec quelques élèves de CE.

Nous avons été impressionnés par leur enthousiasme et leur volonté de participer. Reste à mieux organiser et canaliser tout cela. Il faudra aussi bien considérer la taille et la composition des groupes.

Le besoin est là. Les enseignants ont aussi exprimé leur souhait d'avoir des moments d'échange en langue française. Avec la directrice, nous avons validé un principe de fonctionnement qui sera à affiner d'ici à la prochaine rentrée scolaire.


Avec l'équipe Harena Manasoa, nous avons décidé de profiter de la saison des pluies pour démarrer de nouvelles écoles en privilégiant la facilité d'accès. Après échanges avec la commune, qui souhaite toucher le maximum d'élèves, nous avons sélectionné et visité 2 écoles.

A chaque fois, nous avons rencontré l'équipe éducative, des membres du FEFFI et le président du village ("Fokontany") et, à cette occasion, avons présenté le projet et ses attentes concernant la participation des enseignants et des parents d'élèves (conditions sine qua none pour valider le déploiement du projet sur l'école).

De nouveau, nous avons eu le plaisir de constater le soutien du chef CISCO*. Il nous a accompagnés durant ces visites et a renforcé le message auprès des enseignants. Les professeurs de l'EPP d'Ambalavao nous ont d'ailleurs fait part de leur fierté d'avoir constaté, lors de la journée de présentation des vœux du CISCO, l'intérêt de leur collègues concernant le projet.

(*) Circonscription scolaire (équivalent de l'Académie)


En plus de Mme Blandine, une de ses adjointes qui accompagne de très près le projet, le maire a également pu se joindre à nous pour témoigner de l'implication de la commune.



Pour nous, c'était aussi l'occasion de découvrir l'histoire de l'EPP d'Andramasina, qui, avec ses 120 ans, est la plus ancienne de la circonscription. Nous avons malheureusement constaté ses difficultés, comme le bâtiment qui a dû être condamné et des salles de classes regroupées à cause du délabrement du toit.


Ou bien les toilettes, fermées à cause de la pluie qui a ébranlé ses fondations. Des installations provisoires ont été créées en urgence.




L'EPP d'Antanetibe accueille 200 élèves et se trouve quant à elle à environ 3km au sud du centre de la commune. Comme partout à Madagascar, le terrain est malheureusement appauvri par de nombreux pieds d'eucalyptus et de pins.

Nous avons déjà pu noter que certains enseignants étaient très réceptifs au projet et ont commencé à envisager de profiter de la journée de l'environnement pour préparer le terrain en enlevant ces arbres nuisibles. Nous avons aussi été agréablement surpris par la surface du terrain de l'école (largement plus de 1 ha).

L'EPP d'Andramasina quant à elle accueille près de 270 élèves et est enclavée au milieu du village. La cours de l'école n'est pas bien grande mais il y a quand même la possibilité d'installer des chalets pour la cantine. Par contre, à 100m, au bord de la rivière, elle a un terrain déjà cultivé de près de 2 ha .

En début d'année scolaire, les parents travaillent le terrain et chaque classe a sa parcelle. Ils cultivent du maïs, des haricots ou du manioc. Malgré la proximité de la rivière, ils ne peuvent malheureusement pas arroser, d'où une production très faible. Sur le site se trouve également un bassin à poisson désaffecté.

Ces 2 visites prometteuses ont confirmé l'intérêt de démarrer rapidement les nouveaux projets. Afin de mobiliser les parents d'élèves, notre équipe a pu organiser des réunions avec eux fin février et début mars.

Ils ont élu le jour-même les futurs responsables de chaque "chantier". Ils ont également discuté de l'apport des parents (puits, création de chalet etc ...).

M. Fulgence, finalise un planning de déploiement ainsi que le budget prévisionnel au vu des particularités de chaque école (absence de gardien, manque de bâtiment ...).

A nous ensuite de confirmer la décision et de signer les avenants à la convention tripartite pour le(s) école(s).

Il est plus que jamais nécessaire de réussir à convaincre les partenaires (institutions publiques, entreprises, individus...).


En marge de la semaine à Andramasina, ce séjour a été l'occasion de faire le point avec l'équipe Harena Manasoa, d'arrêter les modalités d'intervention de l'Office National de la Nutrition et de faire avancer les discussions avec le Ministère de l'éducation nationale pour un partenariat.


Nous sommes repartis plus que jamais convaincus que ECO-CANTINE, avec son approche mutualisant nutrition, éducation et agriculture, est une réponse efficace pour un développement durable. Quelques ajustements opérationnels sont nécessaires et il y a encore du travail mais l'enthousiasme des enfants et l'adhésion des parents et des enseignants nous incitent à croire que nous sommes sur la bonne voie.


Pour lire la première partie de ce reportage, vous pouvez voir cet article.

Retrouvez l'ensemble des photos prises durant cette mission dans l'album mission Janvier 2018 ici.

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